Plongez dans l’autosuffisance alimentaire en juin en cultivant et récoltant légumes, plantes sauvages et médicinales. Découvrez des conseils pour semer, planter et multiplier vos cultures en permaculture.
Comment commencer son jardin permaculture en juin ?
Juin est une période charnière pour intensifier vos efforts au jardin tout en anticipant les récoltes de l’été. En permaculture, misez sur l’observation et l’optimisation de vos parcelles comme en paillant le sol pour favoriser une bonne gestion de l’eau.
Que semer en juin dans son potager en permaculture ?

Quoi planter le mois de juin au jardin ?
Certaines cultures gagnent à être repiquées en ce moment, notamment celles qui se récolteront à l’automne ou en hiver. Juin est donc un mois clé pour anticiper l’après-été tout en consolidant les plantations estivales. Favorisez les plants robustes, repiqués dans un sol bien préparé et paillé généreusement pour limiter l’évaporation.
Plantations :
- Repiquer au potager : Brocolis – Céleris – Choux cabus blancs et rouges – Choux Kale
Que récolter en juin pour son autonomie alimentaire ?
Récoltes du potager :
- Ail Blanc – Ail violet – Choux raves – Epinards – Fèves – Laitues – Persil – Pois gourmands – Radis
Récoltes de légumes vivaces et sauvages comestibles :
Les plantes vivaces et sauvages atteignent souvent leur pic de croissance en juin. Feuilles, tiges, sommités florales : chaque partie comestible peut être valorisée. Ces récoltes diversifient l’assiette et renforcent l’autonomie alimentaire grâce à leur résilience naturelle.
- Jeunes feuilles : Ail rocambole – Amarante – Bette maritime – Bistorte – Calépine irrégulière – Chénopode blanc – Chénopode bon-henri – Chou daubenton – Consoude officinale – Coquelicot – Épiaire des bois – Galinsoga ciliée – Livèche – Mertensie – Plantin lancéolé – Pourpier – Roquette sauvage
- Pétioles et/ou tiges : Cardon – Rhubarbe
- Sommités et/ou Fleurs : Artichaut – Bourrache – Coquelicot – Mauve sylvestre – Moutarde noire – Pâquerette vivace – Brocoli sauvage – Plantin lancéolé – Porcelle enracinée – Raiponce
- Bulbes et/ou futs : Echalote perpétuelle
Récoltes des plantes médicinales :
C’est l’un des mois les plus abondants pour la cueillette de plantes médicinales. Les fleurs commencent à s’épanouir pleinement et les feuilles aromatiques sont riches en principes actifs. Juin est donc idéal pour faire ses premières réserves en vue de constituer sa pharmacie naturelle de l’année.
- Feuilles et sommités fleuries : Aneth – Angélique – Armoise commune – Aspérule – Bardane – Bourrache – Chardon – Chicorée – Egopode – Épiaire des bois – Fenouil – Guimauve – Laurier sauce – Marrube – Matricaire – Mauve – Mélilot – Pissenlit – Plantin – Ronce – Saponaire – Véronique – Verveine
- Fleurs : Arnica – Camomille – Coquelicot – Eglantier – Lavande – Pied de chat – Souci – Sureau – Tilleul
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Salut cher ami autosuffisant.
Tout d’abord, félicitation pour votre démarche, et merci de prendre le temps de la partager.
De mon côté, je travaille aussi mon jardin de manière naturelle. Rien ne part à la déchetterie. Et quand j’ai commencé, j’ai eu pas mal de désillusions avec nos amis les limaces. Mais j’ai réussi à trouver une solution qui me convenait, à moi et mes jeunes pousses :).
Si vous connaissez des gens qui consomment des boissons dans des bouteilles en plastique, c’est le moment de les racketter. Demandez à ce qu’ils vous les garde. Ensuite, vous les découpez en 2, et chaque bouteille sert à protéger 2 jeunes plants. Alors certes, c’est du plastique, mais moi, je le vois comme du recyclage utile. Je réutilise mes bouteilles d’une année sur l’autre. L’idéal, ce sont les bouteilles de coca de 1,75 / 2 Litres. Résistantes et assez large pour protéger les plants jusqu’à ce qu’ils soient assez fort pour pousser plus vite que ce que les limaces mangent. Et je pense que la quantité de micro-plastique est assez faible, à condition de ne pas laisser les bouteilles sur le sol H24. Une fois que je n’en ai plus besoin, hop, elles sont rangées. A mon avis, les avantages l’emportent sur les inconvénients.
J’utilise ce procédé lorsque je repique mes salades, mes brocolis, mes betteraves, courgettes, potimarrons et butternut, ainsi que pour mes semis de pois, haricots, maïs, tournesols (les limaces ET les escargots raffolent visiblement des jeunes pousses de tournesol).
Alors certes, le procédé est un peu fastidieux les premières semaines, ou il faut couvrir ses plants le soir, et les découvrir le matin, avant l’apparition du soleil.
S’il pleut toute la journée, ou qu’il n’y a pas de soleil, vous pouvez vous dispenser de les enlever, ils ne s’en porteront pas plus mal et bénéficieront de l’eau par infiltration dans le sol. En même temps, ça peut éviter des problèmes d’humidité pour certains plants. Mais s’il fait beau, la bouteille a un effet de serre et la température monte vite. Ensuite, lorsque le plant a du mal a tenir sous la bouteille, c’est le moment pour lui d’affronter le monde extérieur, et normalement, il peut résister à quelques limaces. Pour le brocoli et le maïs, j’utilise quasiment une bouteille entière, à laquelle j’ai juste enlevé le cul, comme ça, la plante peut monter un peu plus haut en étant protégée.
Donc fastidieux, mais si vous arrivez à préserver vos plants et que vous n’êtes pas obligé de re-semer et re-piquer, ça peut valoir le coup. Autre avantage, c’est pour le paillage si vous semez directement en pleine terre. Les haricots ou le maïs, par exemple. Je met mon grain en terre, j’arrose, je mets sa bouteille dessus, et ainsi de suite, en file indienne, en rond ou dispersé, peu importe. Le truc, c’est qu’une fois planté, arrosé et protégé, vous pouvez pailler par dessus. L’endroit protégé par la bouteille ne sera pas paillé, puis quand le plant sera sorti, et que vous aurez retiré la bouteille, vous pourrez rabattre la paille au pied.
De mon côté, j’ai trouvé pas mal d’avantage à cette pratique sur un petit terrain de 400 m². Mais je vais déménager, et mon futur terrain fait 9 000 m². Du coup, je vais pouvoir passer aux choses sérieuses. J’ai déjà récupéré pas mal de bouteilles dans cette optique, et j’ai hâte d’y être.
En tout cas, n’hésitez pas à tester ma méthode cette année, pas forcément sur l’ensemble de vos parcelles, mais là où les limaces sont les plus voraces.
Bonne continuation